top of page
Photo du rédacteurLa Gerbe - Lézan

19 juin 2019 : Tant que la violence sexuelle n'est pas éliminée, nous agissons !


Ce mercredi 19 juin a lieu la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle. Face à ces crimes, l’association La Gerbe participe à l’accompagnement et à la reconstruction des femmes victimes de violence sexuelle mais aussi conjugale, en France et à l’étranger.

En effet, en République Démocratique du Congo, nous soutenons l’association Le Cœur de Compassion, dans la mise en place du centre de santé maternelle Otema. Le docteur Tony Elonge peut ainsi accueillir dans de bonnes conditions les femmes qui viennent le rencontrer pour réparer leurs blessures gynéco-obstétriques dues à un viol ou un accouchement mal pris en charge, parfois des années après. Comme Marie*, une jeune femme qui, suite à des violences sexuelles, souffrait de graves blessures internes : incontinente, elle aurait été marginalisée par sa communauté si Tony n’avait pas, par une opération chirurgicale lourde, réparé au mieux le corps de cette jeune fille.

A Otema, des opérations permettent d’accomplir un premier pas vers la guérison. Des ateliers socio-professionnels et un suivi psychologique sont mis en place si nécessaire pour une guérison complète de ces femmes, qui pourront par la suite retrouver une place au sein du tissu social.

A la Ferme Claris dans le Gard nous accueillons des femmes victimes de violences conjugales. Elles y sont protégées et apprennent à se reconstruire. Un accompagnement approprié leur permet de recouvrer leurs droits, d’entamer des démarches dans les domaines juridique, de santé, puis de relogement.

« Il m’a fait miroiter le paradis, et j’ai vécu l’enfer. Il m’enfermait à clé toute la journée ou me mettait dehors... Un jour, c’était l’horreur, il menaçait de m’égorger. » Céline*

Un accompagnement psychologique et social les aide à sortir de la peur, de la culpabilité, de la honte et de l’isolement ; à retrouver peu à peu l’estime d’elles-mêmes et la confiance dans leurs capacités. Sortir de la violence prend du temps : chaque femme a droit à son rythme, à son chemin personnel.

Offrir un lieu où les femmes peuvent se reconstruire et retrouver leur place et leur valeur, alors qu'elles sont souvent détruites par ce qu'elles ont vécu, telle est l'une des missions de notre association, entrant dans notre vision plus vaste: accompagner les exclus et les démunis, ceux que la vie laisse au bord du chemin, vers une renaissance soutenue par le lien social.

*Pseudonyme

bottom of page